Askatasuna II a donc quitté les eaux radioactives de l'embouchure de l'Adour
(pour les incrédules, voir
ici)
pour un lieu de repos transitoire dans
la campagne souletine d'Esquiule. Il y reste 3 semaines le temps de dire adieu au pays, en fait surtout d'attendre mes vacances.
Le voyage va être dur parce qu'une Logan ça déborde pas de puissance et l'engin avec la remorque pèse environ 1 tonne
et que 500 km c'est long, surtout, quand, comme moi, on est allergique aux autoroutes.
Quelques bricolages à faire sur Askatasuna. Comme il faudra assez souvent démâter, un support de mât au niveau du tableau est quasi indispensable. Je me suis contenté de copier celui du Virus de Florent à part que j'ai fait la fourche en bois avec le projet d'y mettre un rouleau pour permettre la translation du mât. Reste à mettre en place un système de chèvre à la base du mât pour arriver un jour à mâter et démâter tout seul.
Après cela, il faut penser quand même un peu au confort. Les First 18 ont quand même au mieux dans les 30 ans. On ne peut donc leur reprocher d'avoir un vaigrage qui fout le camp. Celui-ci constitué d'un skaï imitation cuir de couleur claire collé à une mousse qui est elle-même collée sur le polyester de la coque. Et s'il n'y avait pas cette satanée mousse , le vaigrage tiendrait encore. La transformation de la mousse en poudre rend l'intérieur des cabines semblables à un champ d'étendage avec des pans qui pendent de partout. Aska n'échappe pas à la règle même si là, c'est quand même pendant le décollage.
Il reste ensuite à nettoyer ces putains de colles, celle d'origine et celles qu'on a utilisé pour retarder l'échéance.
J'avais bien acheté une brosse métallique pour meuleuse, mais elle a explosé en une magnifique fleur de fer laitonné d'un
côté et une coupelle vide sur laquelle reste à peine le reste de l'unique point de soudure qui aurait dû unir les deux
pour l'éternité. Merci Brico-dépot.
J'ai donc dû faire avec une brosse à main, une raclette et une minuscule brosse sur la perceuse.
Certains se sont contenté à ce stade de repeindre. J'ai choisi de rhabiller les parois. Le vaigrage ?
Vous n'y pensez pas. De l'ordre de 25 à 30 € pour les premiers prix chez les Chipe andes l'air.
Quand on va chez ces gens là, on sent vraiment qu'on était pas prévu dans la clientèle. On y attend visiblement plus cette
petite haute bourgeoisie (en occitan, pézoul revengut) qui parsemait les quais du Cap d'Agde
pour le salon nautique de cet automne et dont le doux gazouillis à l'accent très pointu (pas le bateau) nous
éloignait bien loin du Languedoc. Laissons donc ces gens là et l'arrogance du fric.
Alors qu'une moquette fera aussi bien. Et pour 10 fois moins cher parce que Saint Monclou faisait une promo.
Bien sûr les moquettes sur mousse sont à fuir sous peine de se retrouver à la case départ.
Ce sera donc une moquette sur feutre.
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