Le toit reste un problème. mettre une tôle ondulée veut dire laisser des jours et ne pas pouvoir par la suite contrôler la sortie des fumées. Une plaque veut dire des fixations qui risquent de finir par laisser passer l'eau ce qui compromettrait la durée de l'édicule. Un ami m'a dirigé vers un toit en bois habillé de zinc. Mais le zinc c'est cher et par plaque de 2m. Donc il faudra attendre d'en récupérer et en attendant ce sera bois habillé de bâche plastique.
La porte est construite comme le reste, en soignant la triangulation avec un double Z. 3 paumelles classiques et 2 petits fermoirs pour l'étanchéité. En haut des côtés, deux trous pour laisser partir la fumée avec un petit volet pour la contrôler. Les paumelles sont ici mal réparties. Deux grilles à l'intérieur de ces trous éviteront l'entrée des mouches.
À ce stade, on peut fumer à chaud avec le système générateur de fumée mis directement dans le bas. Enfin, si on ajoute les grilles ou de quoi suspendre. Les grilles, entre parenthèse sont hors de prix. Là non plus je ne sais pas encore ce que je vais faire. Mais ça devrait finir chez Emmaüs.
L'étape suivante : Le socle en parpaing de 10.
En fait ça sera du 15. Ça a un peu tardé, le problème n'étant pas dans la conception ni la réalisation mais surtout la logistique. La ville d'Oloron toute proche n'offre pas le choix d'achat équivalent à ce qu'on a imaginé. Et Pau est à 40 km ce qui est déjà une expédition. En plus, Emmaüs Pau s'est converti en hyper de l'occase. Adieu le bric à brac et adieu, du coup, l'espoir d'y trouver grilles, zinc du toit, et ventilateur centrifuge pour le générateur de fumée.
Il ne reste plus qu'à monter sa majesté sur son trône.
Là, on quitte sa casquette de menuisier qui a finit maçon pour prendre
celle de constructeur de machine infernale.
Parti sur une copie du générateur exposé dans un brevet de
générateur de fumée,
j'ai été vite refroidi par le coût du ventilateur centrifuge, et la difficulté à en trouver. Je vais
aussi voir si un fer à souder ne suffit pas pour allumer la sciure.
Tout cela n'empêche en rien de faire une expérience de fumage à
moins chaud que possible.
Une solution qui marche, la boîte de conserve de 5 kg. Avec des copeaux récupérés chez un fabricant de pala (raquette utilisée dans une variante de la pelote basque), pas de problème pour 3 h de fumée. Il n'en est pas de même des deux pauvres fers à souder qui y ont laissé la vie. Comme on ne trouve facilement que des fers en dessous de 80 W, le variateur n'est pratiquement pas utilisé. Je m'oriente donc vers une résistance blindée. Les vendeurs de fumoir en vendent qui valent de 50 à 70 €. Le thermostat est fixé à l'épingle. Mais vu de près, ça ressemble comme deux gouttes d'eau à une résistance de grill de table qui vaut 20 € un peu partout.
Pour tester, un poulet, un petit saumon congelé à 3,50 € le kg, et 3 jarrets désossés. Le tout a été salé, de trois à
5 heures suivant les morceaux, puis débarassé du sel à
l'eau et séché une nuit.
Faute d'étagère, des chutes de bois et de la ficelle de boucher ont servi pour suspendre
tout ça.
Une fois 3 h de fumée, avec un doute sur la bonne quantité, surtout que les épisodes fers à souder à changer ont fait des trous. Contrairement à ce que j'avais lu, la couleur ne disait pas grand chose sur le stade de fumaison. Il a fallu sortir les morceaux au dehors et les sentir, pour être persuadé que c'était prêt. Seuls lees jarrets ont eu droit à une séance supplémentaire de 2 heures.
Après quelques jours au frais, on peut enfin goûter. Le saumon a eu droit avant sa période de repos, à un bain d'huile de colza qui permet la diffusion du fumé dans le filet.
Les conclusions de l'essai :
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Température : 7.6 °C
Pression : 1014.7 hPa
Humidité: 97 %
Vent : °
Pluie 24h : 5.4 mm
Pluie 1 h : 0.0 mm
Pluie année 13.6 mm
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